

La Covid-19, une maladie liée à un nouveau virus, nommé SARS-CoV-2, appartenant à la famille des coronavirus et identifié pour la première fois en Chine en janvier 2020.
Les coronavirus sont une famille de virus affectant principalement les animaux.
Leur nom de « virus à couronne » provient de leur aspect au microscope où ils semblent entourés d’une couronne.
Certains infectent l’Homme et provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des coronavirus) à des pathologies plus sévères (comme les détresses respiratoires liées à d'autres coronavirus comme le MERS, du SRAS ou de la Covid-19).
La maladie provoquée par ce coronavirus a été nommée Covid-19 par l’Organisation mondiale de la Santé - OMS.
Du fait de la diffusion mondiale de l’épidémie de Covid-19, le 11 mars 2020, l’OMS a qualifié la situation de pandémie.
Le virus de la Covid-19 est problématique pour plusieurs raisons :
Source : Ministère de la santé et des solidarités
https ://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/comprendre-le-covid-19
Depuis le début de la circulation de ce nouveau virus, ce sont en fait 3 termes différents qui sont employés pour le citer :
Le nouveau coronavirus SARS-CoV-2, à l’origine de la maladie Covid-19, semble avoir émergé en Chine, où il a été découvert pour la première fois dans la ville de Wuhan.
Les coronavirus sont une famille de virus affectant principalement les animaux.
Un virus à 96% identique au SARS-CoV-2 a été identifié chez des chauves-souris capturées en Chine. La chauve-souris est donc très vraisemblablement le réservoir du virus. Toutefois, le virus retrouvé chez la chauve-souris ne peut pas se transmettre à l’homme.
Il est très vraisemblable qu’un mammifère ait servi d’intermédiaire entre la chauve-souris et l’homme. Cet animal intermédiaire n’est toujours pas identifié avec certitude, mais le pangolin est suspecté. Le pangolin est un petit mammifère menacé d’extinction dont la chair, les os, les écailles et les organes sont utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise.
La piste animale est donc la plus probable, d’autant que les premières personnes ayant contracté la Covid-19 s’étaient rendues dans un marché de Wuhan où étaient vendus des animaux sauvages.
Source : Institut Pasteur
Le SARS-CoV-2, virus à l’origine de la Covid-19, ne circule pas dans l’air tout seul. C’est un virus principalement à transmission « gouttelettes », c’est-à-dire qu’il est projeté dans les postillons et gouttelettes invisibles que les personnes infectées émettent autour d’elles quand elles toussent, éternuent ou même parlent.
Ces gouttelettes chargées de virus peuvent atteindre directement une personne à proximité et pénétrer dans son organisme par le nez, la bouche ou les yeux.
On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une discussion, d’une toux, d’un éternuement ou en l’absence de mesures de protection.
Les gouttelettes peuvent aussi se déposer sur les surfaces autour du malade et contaminer une autre personne dont les mains vont rentrer en contact avec le virus (serrage de mains, objets partagés, bouton d’ascenseur, poignée de porte…) ; la personne peut ensuite se contaminer en se touchant le visage avec ses mains porteuses du virus.
Ces modes de transmission expliquent pourquoi il est important de respecter les gestes barrières et les mesures de distanciation physique.
Des travaux de recherche sont actuellement en cours pour confirmer ou rejeter l’éventualité d’une transmission possible par aérosols, c’est-à-dire par de plus fines particules pouvant rester en suspension dans l’air ambiant.
Le virus pourrait également être transmis par les selles d’une personne infectée.
Source : Ministère de la santé et des solidarités
La durée de la contagiosité des malades n’est pas encore complètement connue.
Avant l’apparition des symptômes (période pré-symptomatique) : le délai entre le premier contact avec le virus et l’apparition des symptômes est en moyenne de 5 à 6 jours, mais peut aller jusqu'à 14 jours. Au cours de cette période, certaines personnes infectées peuvent déjà être contagieuses.
A partir de l’apparition des symptômes, la contagiosité est la plus forte au cours des 3 premiers jours. On considère que le malade est contagieux jusqu’à la guérison, soit lorsque son état remplit les 3 conditions suivantes :
Au moins 8 jours après le début des symptômes (10 jours si le malade est immuno--déprimé)
ET au moins 48 heures après disparition de la fièvre
ET au moins 48 heures après disparition des difficultés respiratoires.
Chez les personnes infectées mais qui ne développent aucun symptôme (cas asymptomatiques), on considère que la personne est contagieuse jusqu’à la « guérison » déclarée 10 jours après le prélèvement PCR positif.
Source : Coronaclic
La durée de la contagiosité des malades n’est pas encore complètement connue.
Avant l’apparition des symptômes (période pré-symptomatique) : le délai entre le premier contact avec le virus et l’apparition des symptômes est en moyenne de 5 à 6 jours, mais peut aller jusqu'à 14 jours. Au cours de cette période, certaines personnes infectées peuvent déjà être contagieuses.
Source : Coronaclic
En général, les coronavirus ne survivent pas longtemps sur les objets.
La durée de survie dépend du type de surface, de la température et de l’humidité ambiante.
Des données expérimentales récentes indiquent que le virus pourrait être présent jusqu’à :
Toutefois, ce n’est pas parce qu’un peu de virus survit que cela est suffisant pour contaminer une personne qui toucherait cette surface. Les surfaces peuvent être facilement nettoyées avec un désinfectant ménager courant qui tuera le coronavirus. Et le lavage régulier des mains limite aussi cette voie de contamination.
Pour rappel, le principal risque de transmission vient des gouttelettes reçues directement d’un malade qui tousse, éternue ou discute. C’est pour cela qu’il est important de respecter les gestes barrières et les mesures de distanciation physique.
Source : OMS
Parmi les symptômes les plus fréquemment rencontrés, on retrouve, seuls ou en association :
Certaines personnes plus fragiles font des formes plus graves, souvent marquées par des difficultés respiratoires et nécessitant une hospitalisation.
Enfin un bon nombre de personnes sont infectées sans s’en rendre compte. On parle de cas asymptomatiques. Ces personnes peuvent être contagieuses.
La sécurité sanitaire dans les transports en commun est affaire de responsabilité individuelle et collective.
Une seule règle s’impose : respecter la distanciation physique et appliquer les mesures-barrières :
Source : Ministère de la transition écologique et solidaire
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/faq-covid-19-transports-et-deconfinement
Aux termes de la loi, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation, la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. Des fiches ont été élaborées par l’état pour chaque type de profession.
A titre individuel, chacun doit respecter au mieux la distanciation physique et appliquer les mesures-barrières.
Lorsque cela est possible, le télétravail reste recommandé.
Source : Ministère du travail
Le rôle de la température extérieure sur la transmission du coronavirus n’est pas connu. Il n’est pas possible de dire si la hausse des températures avec la venue de l’été aura une incidence sur la circulation de la Covid-19. Si la température a peut-être un rôle, les conditions d’humidité ambiante aussi, et ces rôles ne sont pas clairs aujourd’hui.
La situation mondiale de l’épidémie prouve qu’on peut contracter la Covid-19 sous n'importe quel climat, même par temps chaud ou ensoleillé.
En revanche, il est prouvé que la forte chaleur tue efficacement le virus lors du lavage du linge en machine : il est recommandé de choisir un programme incluant au moins 30 minutes à 60°C afin de décontaminer correctement le linge et particulièrement les masques tissus.
Source : OMS
https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public/myth-busters
Les malades de la Covid-19 symptomatiques et suivis à domicile sont considérés comme guéris lorsque leur état remplit les 3 conditions suivantes :
Dans la plupart des cas, cette guérison survient dans les deux semaines après le début des symptômes. Certaines personnes restent toutefois fatiguées plus longtemps.
Depuis quelques temps, patients et soignants rapportent toutefois des formes cliniques plus longues, évoquant des rechutes. Ces tableaux sont en cours d’étude.
Les personnes infectées mais restant asymptomatiques sont considérées comme guéries 10 jours après le prélèvement PCR positif.
Source : Coronaclic
Difficile de répondre de façon tranchée à cette question. Les données disponibles sont rassurantes. La Covid-19 ne semble pas, à ce jour, entraîner de problème particulier pendant la grossesse.
Toutefois, comme toute maladie occasionnant de la fièvre, la Covid-19 entraine un risque d’accouchement prématuré.
Dans tous les cas et par précaution, les femmes enceintes doivent tout particulièrement respecter les mesures-barrières pour éviter l’infection.
Source : Coronaclic
Le principe de la distanciation sociale est d’éviter que les gouttelettes chargées de virus émises par les personnes infectées n’atteignent le visage d’autres personnes.
Difficile de déterminer avec précision la distance à laquelle chaque gouttelette va être projetée. Mais les études montrent que la plupart de ces gouttelettes vont retomber vers le sol à partir de 1 m.
En pratique, la distanciation doit être de 1 m au minimum. A partir de 1 m, plus la distance physique est grande, moins le risque de transmission est fort. Chez nos voisins, la distance recommandée va de 1,50 m (Allemagne, Belgique, Pays-Bas) à 2 m en Italie et Espagne. Aux USA, la distance recommandée est de 6 pieds, soit 1,83 m.
Et, dans tous les cas, cette distanciation physique est d’autant plus efficace que le malade ET la personne non infectée portent un masque barrière.
NON. Il n’existe aucune preuve de transmission du virus par les moustiques, ou tout autre animal d’ailleurs. La COVID-19 se transmet entre humains, via les gouttelettes respiratoires.
Les sprays ou diffuseurs à base d’huiles essentielles, présentés comme assainissants pour l’air ambiant, sont très présents dans les foyers. Leur efficacité n’est pas démontrée à ce jour, notamment pour lutter contre la COVID-19.
De plus, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rappelle que ces produits ne sont pas toujours sans risque, même dans les conditions normales d’utilisation.
En effet, certaines huiles essentielles, riches en phénols ou en cétones, peuvent être irritantes et entrainer des symptômes au niveau des yeux, de la gorge et du nez, ou des effets respiratoires. Ces symptômes, de faible gravité, régressent rapidement après arrêt de l’exposition.
Par ailleurs, les huiles essentielles émettent des composés organiques volatils (COV), source de pollution de l’air intérieur des logements.
Enfin, des accidents domestiques sont rapportés chez des enfants ayant absorbé ces liquides.
En pratique, si vous utilisez des huiles essentielles :
Cette problématique est suivie de très près par l’Agence nationale de sécurité sanitaire
de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), depuis le début de la circulation du SARS-CoV-2.
Parmi les animaux de compagnie, quelques rares cas de contamination ont été confirmés chez le chat, le chien ou le furet. Le plus souvent, ces animaux avaient été contaminés suite à des contacts étroits avec leurs propriétaires eux-mêmes atteints de la Covid-19.
Ces cas restent rares et isolés au regard de la forte circulation du virus chez l’Homme et de l’ampleur de la pandémie actuelle.
Dans l’état actuel des connaissances, il semble donc que l’Homme peut, dans de très rares cas, transmettre le SARS-CoV-2 à certains animaux domestiques réceptifs au virus. A l’inverse, les animaux domestiques ne semblent pas pouvoir transmettre le virus à l’Homme.
Pour limiter les risques de contamination de l’Homme à l’animal, il est recommandé :
- d’éviter tout contact étroit avec son animal lorsque l’on est porteur du virus,
- de se laver les mains avant et après avoir caressé son animal,
- de se laver les mains après le changement de la litière.
Source : https://www.anses.fr/fr/content/covid-19-pas-de-role-des-animaux-domest…’homme
Plusieurs types de tests diagnostiques sont disponibles aujourd’hui. Ils ne détectent pas tous la même chose et ne sont souvent pas utiles au même moment.
La RT-PCR est un test diagnostic virologique : il recherche la présence du virus.
Une RT-PCR positive signe une infection en cours par le SARS-CoV-2. A contrario, il existe des « faux négatifs » et une PCR négative ne permet pas d’éliminer complètement le diagnostic.
La PCR est faite à partir d’un prélèvement dans le nez (écouvillonnage naso-pharyngé), par un professionnel de santé et sur prescription médicale.
La sérologie SARS-CoV-2 recherche les anticorps dirigés contre le virus, fabriqués par nos défenses immunitaires en réponse à l’infection. Ces anticorps n’apparaissent pas immédiatement mais dans les suites de l’infection. Leur présence prouve que la personne a été infectée par le coronavirus. Mais, à ce-jour, il n’est pas possible de dire si ces anticorps sont protecteurs et si oui, combien de temps dure cette protection. Et, comme pour la PCR, une sérologie négative ne permet pas de confirmer complètement l’absence de contact avec le virus.
La sérologie est faite à partir d’une prise de sang.
Les TROD (tests rapides d’orientation diagnostique) coronavirus, recherchent également les anticorps et donnent un résultat immédiat à partir d’une goutte de sang prélevée au bout du doigt. Ils sont cependant moins fiables qu’une sérologie au laboratoire.
En pratique, à ce stade :
La RT-PCR cherche à répondre aux questions : « Suis-je malade de la Covid 19 ? », « Suis-je contagieux ? ».
La sérologie et le TROD cherchent à répondre à la question : « Ai-je été malade de la COVID-19 ? ». Ils ne permettent pas de répondre aux questions : « Suis-je contagieux ? » et « Suis-je protégé contre la COVID-19 ? ».
La RT-PCR est un test diagnostic virologique : il recherche la présence du virus à partir d’un prélèvement dans le nez.
Une RT-PCR positive signe une infection en cours par le SARS-CoV-2.
A contrario, il existe des « faux négatifs » et une PCR négative ne permet pas d’éliminer complètement le diagnostic.
La positivité de la PCR dépend de plusieurs facteurs comme :
Si la PCR est prélevée trop tôt ou trop tard, elle peut être faussement négative.
Plusieurs études ont montré que la charge virale n’était pas plus faible chez les personnes restant asymptomatiques. Les limites de fiabilité de la PCR semblent donc être les mêmes dans les 2 populations symptomatiques/asymptomatiques.
Source : Service de santé publique du Québec
Le port du masque vise à stopper les postillons émis lorsqu’on parle, tousse, éternue.
En portant un masque, la personne porteuse de la Covid-19 évite de projeter des virus autour d’elle et la personne non porteuse se protège de recevoir des virus au niveau du nez et de la bouche.
En pratique, si vous trouvez face à une personne porteuse de la Covid-19 (symptomatique ou non) :
Sources :
Ministère des Solidarités et de la Santé
https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/masques-grand-public
Le port d’un masque est préconisé dans certaines situations pour prévenir la projection de gouttelettes et éviter ainsi les contaminations.
On distingue :
Sources :
Ministère des Solidarités et de la Santé
https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/masques-grand-public
Stop-postillons
Au 20 juillet 2020, le port du masque grand public est rendu OBLIGATOIRE dans tous les lieux clos, en complément des gestes barrières. Cette obligation du port du masque est renforcée et concerne les structures suivantes, accueillant du public :
Dans les autres catégories d’établissements, le port du masque peut être rendu obligatoire par l’exploitant.
Dans les rues de certaines villes, le port du masque a été rendu obligatoire par arrêté local. Cela concerne notamment la plupart des grandes villes françaises.
Sur les lieux de travail, le port du masque devient également obligatoire à partir du 1er septembre 2020. La mise en place de cette réglementation relève du droit du travail et plus particulièrement des règles en matière de santé au travail. Le port du masque doit être fortement recommandé lorsque les mesures de précaution collective ne permettent pas d’assurer le respect de la distanciation physique d’au moins 1 mètre entre les personnes.
Le port du masque n’est pas recommandé pour les enfants de moins de 3 ans et à l’école maternelle.
Source :
https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/quand_porter_un_masque_.pdf
Seuls les masques grand public en textile sont lavables. Les lavages répétés diminuent les capacités de filtration du masque et peuvent détendre les attaches, rendant le masque moins étanche.
Le nombre de lavages maximal est précisé à l’achat lorsque les masques sont fabriqués par des industriels.
La recommandation de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est de laver les masques tissus en machine, avec une lessive classique, à 60 degrés pendant au moins 30 minutes. Inutile de faire bouillir les masques, car cela risque d’endommager le tissu.
Les masques peuvent être lavés en même temps que des draps ou des serviettes, qui acceptent souvent un lavage à 60°C. En attendant le lavage, stockez les masques sales dans un sac plastique fermé.
Le séchage est à réaliser soit via un sèche-linge, soit à l’air libre, avant un repassage à la vapeur à une température n’abîmant pas le tissu. Attention le seul passage au fer à repasser ou au sèche-cheveux ne suffit pas pour nettoyer un masque.
Le passage au micro-ondes n’a pas d’intérêt démontré.
Le passage au congélateur est inefficace car le virus aime le froid !
Source : https://www.afnor.org/faq-masques-barrieres/#utilisation
NON, la visière ne remplace pas le masque.
Depuis le déconfinement, on croise des promeneurs le nez au vent, des promeneurs masqués mais aussi, assez régulièrement, des promeneurs ayant troqué leur masque pour une visière (ou écran facial). Ce dernier accessoire est-il protecteur ?
Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a rendu un avis sur cette question :
Source HCSP
https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=822
Le port du masque barrière est devenu la règle dans beaucoup de situations de la vie quotidienne. Mais ces masques ne sont pas toujours bien supportés ; c’est particulièrement le cas pour les personnes portant des lunettes de vue.
L’air chaud et humide expiré par la bouche et le nez sort par le haut du masque et se condense au contact des verres de lunettes froids pour former une buée gênante.
Il faut avant tout vérifier que le masque est bien porté et que cette buée n’est pas due à un manque d’étanchéité du masque au niveau du nez. Quand le masque est équipé d’une barrette nasale, il est alors conseillé de bien plaquer le masque au niveau de l’arête du nez.
Un article médical publié en Grande-Bretagne en 2011 propose aussi une façon simple et complémentaire de limiter la buée : avant de mettre un masque, lavez vos verres de lunette à l’eau savonneuse froide, égouttez-les et séchez-les avec un chiffon doux ou un mouchoir en papier (évitez l’essuie-tout qui risque de rayer les verres).
Sources : https://www.afnor.org/faq-masques-barrieres/#utilisationhttps://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3293317
Un contact étroit avec une personne malade est le principal mode de transmission de la maladie, notamment lorsqu’on vit sous le même toit. Pour vous protéger au mieux, c’est toujours la règle de la DISTANCIATION PHYSIQUE qui prime.
Pour limiter au mieux le risque de contamination :
En vivant sous le même toit, vous êtes considéré comme une personne contact d’un cas.
Au 7 juillet 2020, les personnes contact vivant au domicile d’un cas sont gérées de la façon suivante :
Source : https://lecmg.fr/wp-content/uploads/2020/05/InfogSympto15mai.pdf
Les mains sont le principal mode de transmission des microbes. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s’y trouver et évite qu’on ne soit contaminé en se touchant les yeux, le nez ou la bouche, ou qu’on contamine les autres.
En population générale, dans la vie de tous les jours, l’hygiène des mains repose sur le lavage à l’eau et au savon doux. Seule l’absence d’un point d’eau disponible justifie le recours à une solution ou un gel hydro-alcoolique. Ces produits sont surtout utilisés en milieu de soins. Leur utilisation répétée peut être irritante pour la peau. Au quotidien, privilégiez donc le lavage à l’eau et au savon quand vous le pouvez.
En pratique, lavez-vous les mains régulièrement :
- Lavage à l’eau (froide ou chaude) et au savon.
- Privilégiez les savons liquidescar le pain de savon peut être contaminé ; ou alors donnez à chacun son savon, par exemple de couleurs différentes.
- Pendant 30 secondes.
- En frottant les ongles, le bout des doigts, la paume et l’extérieur des mains, les jointures et les poignets.
- Séchez les mains avec une serviette propre ou à l’air libre.
- Une solution hydro-alcoolique peut aussi être utilisée, à condition que les mains soient non souillées (saleté visible).
Sources :
https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/241074/2551451
NON, mieux vaut éviter de porter des gants, car cela est faussement protecteur.
Le fait de se laver les mains régulièrement protège mieux contre la Covid-19 que le port de gants. En effet, si du virus se trouve sur les gants, il y a un risque de contamination si vous vous touchez le visage avec les gants ou quand vous retirez vos gants.
Le meilleur moyen de protection est de se laver les mains fréquemment et adéquatement (eau et savon ou solution hydro-alcoolique).
Si vous utilisez des gants, il convient d’être particulièrement vigilant :
Enfin, utiliser une solution hydro-alcoolique sur des gants n’a aucune efficacité.
Sources :
https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public
https://www.inrs.fr/actualites/COVID-19-et-entreprises.html
Le port du masque permet de se protéger et de protéger l’entourage lorsqu’il est difficile ou impossible de garder une distance d’au moins 1 mètre entre les personnes. Il est aujourd’hui obligatoire dans de nombreuses circonstances. Ce décret ne concerne que les adultes et les enfants à partir de 11 ans, notamment en milieu scolaire.
En dessous de cet âge, pas de recommandation stricte : des petits masques chirurgicaux sont commercialisés pour les enfants à partir de 3 ans et l’AFNOR (Agence française de normalisation) propose un modèle de masque tissu pour les enfants à partir de 11 ans.
En pratique, les spécialistes de l’enfant s’accordent pour dire que :
AVANT 2 ANS
On n’utilise JAMAIS de masque chez les bébés et les petits en dessous de 2 ans ; le risque d’étouffement à travers le masque est trop important. Les adultes et l’entourage doivent en revanche porter le masque pour protéger l’enfant.
ENTRE 2 et 5 ANS
Le port du masque n’est pas recommandé. Si, dans certaines circonstances particulières, le petit enfant doit porter un masque, il doit être capable de retirer son masque lui-même, sans l’aide de quelqu’un d’autre ; de plus, un parent ou un autre adulte responsable doit se trouver dans le champ de vision direct de l'enfant pour pouvoir contrôler l'utilisation du masque en toute sécurité.
A PARTIR DE 6 ANS
Le port du masque peut être proposé lorsque la distanciation physique ne peut être assurée, car l’enfant comprend à quoi cela sert, ne le touche pas et ne l’enlève pas sans arrêt. C’est le cas par exemple lors des voyages en avion. Pour les trains, la limite d’âge est fixée à 11 ans.
A PARTIR DE 11 ANS
Le port du masque est recommandé ou obligatoire avec les mêmes règles que pour les adultes.
Dans tous les cas, il est important :
Source :
OMS : https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-children-and-masks-related-to-covid-19
Avec les températures estivales ou dans les lieux clos, il n’est pas toujours facile de supporter le masque.
Quelques conseils pour respecter au mieux cette mesure barrière dans les ambiances chaudes :
- choisir un masque bien ajusté à la forme du visage et fabriqué dans un matériau le plus respirable possible (masque chirurgical, masque coton plutôt que synthétique…) ;
- préférer les masques de couleur claire ;
- respirer de préférence par le nez, bouche fermée, car cela génère moins d’humidité ;
- avoir toujours un masque de rechange pour remplacer un masque humide devenu inefficace ;
- veiller à transporter les masques de rechange dans un sachet propre et fermé (sachet de congélation par exemple) ;
- boire régulièrement pour éviter la déshydratation ;
- éviter d’utiliser des crèmes bloquant les pores de la peau du visage sous le masque (fond de teint par exemple) ;
- ne pas porter de masque pour l’activité physique.
Source : https://www.irsst.qc.ca/covid-19/avis-irsst/id/2729/y-a-t-il-un-risque-…
Les masques sont aussi des déchets potentiellement polluants et à risque infectieux. Beaucoup des masques utilisés sont « jetables », mais, ils ont beau avoir l’air faits d’un matériau léger, ils n’en sont pas moins très polluants à 2 titres :
La gestion des masques jetable usagés doit donc idéalement respecter 4 étapes :
Il a été bien démontré que la température de l’eau n’a pas d’importance lors du lavage des mains.
Eau chaude ou froide, peu importe. Ce qui est important est la durée et la précision du lavage. L’eau froide est tout aussi efficace que l’eau chaude pour éliminer les germes et les virus, à condition d’utiliser du savon et de bien se frictionner toute la surface des mains pendant suffisamment longtemps (30 secondes) :
- Frottez-vous les mains, paume contre paume.
- Lavez le dos des mains.
- Lavez entre les doigts.
- Frottez le dessus des doigts.
- Lavez les pouces.
- Lavez aussi le bout des doigts et les ongles.
- Séchez-vous les mains avec une serviette propre ou à l’air libre.
Sources :
https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/affiche_-_comment_se_la…
https://www.rutgers.edu/news/handwashing-cool-water-effective-hot-remov…
Malgré des informations et recommandations contradictoires annoncées au cours de l’été, la réponse reste plutôt NON.
En effet, l’effort physique entraine une hyperventilation (augmentation de l’activité respiratoire) ; le port du masque peut alors gêner la respiration et entrainer un manque dans l’oxygénation nécessaire.
Le port d’un masque peut parfois aussi limiter le champ de vision, ce qui peut entrainer un risque de chute.
Enfin, la transpiration et l'humidité causées par l'effort et l’hyperventilation rendent le masque moins efficace.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) résume cette recommandation en quelques lignes :
Sauf lors de la pratique du sport, le port du masque est obligatoire lorsque l'on circule dans les établissements (salles d'entraînement, gymnases...).
Pendant l’effort, la distanciation de 1 m est souvent insuffisante et doit être augmentée.
Enfin, les sportifs doivent éviter de cracher durant l'effort.
Mais parfois OUI. Toutefois, dans certains pays ou dans certaines villes, le port du masque reste obligatoire pour les sportifs. Pour pratiquer son sport sans risque, il est alors recommandé de diminuer l'intensité de l'entraînement, d'emporter plusieurs masques pour en changer quand il est mouillé et de continuer à bien respecter les gestes barrières.
Sources
https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public/myth-busters
https://blogs.bmj.com/bjsm/2020/06/12/should-people-wear-a-face-mask-during-exercise-what-should-clinicians-advise/
Les produits non emballés et les emballages peuvent avoir été contaminés lors de leur manipulation par une personne infectée (via les mains, les éternuements, la toux…). Il est convenu que le virus ne peut survivre plus de 3 h sur les surfaces des emballages.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a proposé une liste des gestes à adopter pour éviter de se contaminer avec ses courses :
Source : https://www.anses.fr/fr/content/covid-19-les-gestes-%C3%A0-adopter-pour-faire-les-courses
NON, à ce jour, aucun cas de contamination par le coronavirus, en lien avec l’eau potable n’a été rapporté.
Les informations des agences sanitaires françaises et européennes montrent que ce coronavirus ne montre pas de résistance particulière aux traitements habituels de l’eau potable. Les différentes étapes de traitement de l’eau, mises en place en permanence par les services de distribution d’eau sous le contrôle des agences régionales de santé (ARS), à commencer par les diverses méthodes de désinfection (chlore, ozone, UV), ont pour finalité d’éliminer tous les virus, dont le coronavirus.
L’eau du robinet peut donc être consommée en toute confiance
Source : https://www.cieau.com/le-point-sur-la-qualite-de-leau-du-robinet
NON, il n’existe actuellement aucun vaccin contre les coronavirus.
Plusieurs coronavirus circulent ou ont déjà circulé chez les humains avant la Covid-19 :
Bien que de la même famille, ces virus sont assez différents. La difficulté est que ces virus peuvent aussi bien donner des symptômes d’irritation locale des muqueuses du nez et de la gorge que des formes graves avec circulation sanguine du virus et atteinte d’organes profonds. Difficile de trouver un vaccin qui protège, de façon durable, contre toutes ces formes de la maladie.
Source : https://www.infovac.ch/fr/les-vaccins/par-maladie/coronavirus-covid-19
Plus de 100 candidats vaccins sont actuellement évalués en laboratoire, d'abord sur des animaux et, dans un deuxième temps, sur des êtres humains volontaires. Ces tests doivent permettre de vérifier la capacité du vaccin à déclencher une réponse immunitaire protectrice en fonction de la dose injectée, ainsi que la sécurité des produits.
Les règles encadrant le développement de nouveaux médicaments, dont les vaccins, sont très strictes et visent à protéger au mieux les personnes. Actuellement, le temps de développement d’un nouveau vaccin, hors situation urgente, est d’au moins une dizaine d’années.
Pour le vaccin contre la Covid-19, le délai est annoncé autour de 12 à 18 mois, ce qui donnerait accès à un vaccin dès 2021. Ce développement très accéléré dépend de règles entourant la clause d’urgence et permettant de limiter le nombre d’autorisations réglementaires nécessaires ainsi que certaines études d’efficacité ou de sécurité.
Source : https://www.infovac.ch/fr/les-vaccins/par-maladie/coronavirus-covid-19
Le développement d’un nouveau vaccin passe par de très nombreuses étapes scientifiques puis réglementaires :
Toutes ces étapes sont menées les unes à la suite des autres, ce qui explique le long temps nécessaire pour avoir un nouveau vaccin. Actuellement, le temps de développement d’un nouveau vaccin, hors situation urgente, est d’au moins une dizaine d’années.
Dans les circonstances d’urgence sanitaire, comme pour la Covid-19, certaines de ces étapes sont limitées pour raccourcir le processus tout en permettant de respecter le plus de sécurité possible.
Source : https://www.infovac.ch/fr/faq/developpement-d-un-vaccin
NON, les virus de la grippe et de la Covid-19 ne sont pas de la même famille et le vaccin grippal ne protège pas contre la Covid-19.
Mais grippe et Covid-19 pourraient bien circuler en même temps l’hiver prochain. Et les mêmes personnes sont à risque de forme grave pour ces deux virus (seniors, personnes porteuses de maladies chroniques…).
Il y aura, comme chaque hiver, une vague de grippe l’hiver prochain.
Il y aura peut-être aussi une vague de Covid-19 en même temps, ce qui doit faire envisager le scénario catastrophique dans lequel la conjonction des deux épidémies entraînerait un engorgement des services de réanimation et un nouveau pic de surmortalité, en particulier dans les EHPAD.
Dans ce contexte, il est très important que les personnes ciblées pour la vaccination grippale (bon de vaccination gratuite de l’Assurance Maladie) se fassent vacciner contre la grippe l’hiver prochain tout en continuant de maintenir au mieux la distanciation physique.
NON, à ce jour, aucun des nombreux traitements étudiés depuis le début de l’année n’a montré d’efficacité complète sur les cas d’infection par les coronavirus.
Il n’existe donc pas encore de traitement spécifique efficace, validé et approuvé contre le virus, d’où l’importance de freiner sa propagation par les gestes mesures barrières et les mesures de distanciation physique.
Source : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/comprendre-le-covid-19
La Covid-19 est une maladie VIRALE et les antibiotiques n’ont pas d’effet direct sur les virus.
A ce stade des connaissances, la co-infection bactérienne apparait exceptionnelle et il n’est donc pas recommandé de prescrire d’emblée une antibiothérapie chez un patient présentant des symptômes rattachés à la Covid-19.
Un traitement antibiotique peut toutefois être prescrit si le patient présente en plus des signes infectieux en foyer (pneumonie par exemple) ou, dans l’attente du résultat du test PCR Covid-19, en cas de doute avec une infection bactérienne des voies respiratoires.
Dans tous les cas, ne prenez pas des antibiotiques sans avis médical préalable.
Source : https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=849
Le contexte de la pandémie mondiale de Covid-19, les mesures prises (période de confinement, distanciation physique, télétravail ou chômage partiel…) et la communication, permanente et souvent inquiétante, continuent d’entrainer de l’anxiété chez beaucoup de personnes.
Cette anxiété peut être cause de troubles du sommeil : difficulté d’endormissement, réveils fréquents, cauchemars…
Quelques conseils pour gérer au mieux cette situation :
Si ces règles d’hygiène de vie ne suffisent pas à vous aider, n’attendez pas que les troubles du sommeil soient bien installés pour consulter votre médecin traitant.
Sources :
https://blog.reseau-morphee.fr/2020/03/17/gerer-son-sommeil-pendant-la-crise-covid-19/
https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/252494/2602262
Les informations dont on dispose sont actuellement insuffisantes pour confirmer tout lien entre le tabac ou la nicotine et la prévention ou le traitement de la Covid-19.
Il a été noté qu’il y a peu de fumeurs parmi les malades de la Covid-19. Mais l’effet protecteur de la nicotine n’est pas démontré scientifiquement. Des études complémentaires sont en cours.
Mais ces informations ne doivent pas oublier que d’autres travaux ont montré que fumeurs risquent davantage de contracter une forme sévère de la Covid-19 que les non-fumeurs. Fumer abîme les tissus pulmonaires et les rend plus vulnérables aux infections.
Fumer reste donc très déconseillé. Le tabagisme est la première cause de mortalité en France (75 000 décès par an). La lutte contre le tabagisme demeure une priorité de santé publique.
Source :
https://www.who.int/fr/news-room/detail/11-05-2020-who-statement-tobacco-use-and-covid-19
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